Vrai ou faux : reconnaître une pièce de designer quand on chine
Si vous avez pour habitude de chiner des objets déco et meubles de designers, vous vous êtes peut-être déjà posé la question de savoir s’il s’agissait d’un vrai ou d’un faux. Comment reconnaître une pièce de designer ? Savoir si c’est une belle affaire… ou une véritable arnaque ? Voici cinq astuces à toujours garder en tête quand on achète du vintage et de la seconde main.
Pour reconnaître une pièce de designer, chercher une signature
La première étape, et sans doute la plus simple, c’est d’aller chercher une signature, un tampon, une étiquette qui pourrait vous aiguiller sur l’origine de la pièce. Il est rare qu’une pièce de designer n’en comporte aucune. Un vrai canapé Togo par exemple, aura toujours une étiquette de son fabricant, Ligne Roset. Pour les Componibili d’Anna Castelli, une signature figure sur le dessous.
Scruter les détails pour distinguer un vrai d’un faux
Prochaine étape : comparer chaque détail de l’objet déco ou du meuble aux modèles officiels. Certains peuvent être très, très bien copiés, y compris par des sites légaux de fast-décoration, comme Sklum. Observez donc les finitions, les vis utilisées, les coutures, les couleurs. N’hésitez pas à bien prendre le temps de tout scruter. Si un vendeur essaye de vous presser, c’est sûrement le signe qu’il y a un loup.
De manière générale, les détails doivent vous paraître soignés : pas de tâche de colle apparente, de coutures mal faites, etc. Un bois sculpté, un cuir avec de jolies découpes, cela coûte cher à produire : c’est souvent le signe que l’objet n’a pas été produit dans de grandes quantités comme dans la fast-déco.
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La matière est-elle suffisamment qualitative ?
De la même façon, pour reconnaître une pièce de designer, la matière compte ! Il n’y évidemment pas que des matériaux « nobles » qui ont été utilisés dans l’histoire du design. Dans les années 70, le plastique était très à la mode. Mais quel que soit le matériau choisi, il doit être en tout cas de qualité. Un plastique sera épais et relativement résistant. Un bon indicateur pour jauger la qualité de la matière peut aussi être le poids de l’objet, notamment s’il est en métal, en bois ou en marbre. Lorsqu’il s’agit d’un matériau noble, l’objet pèse lourd !
Se méfier des trop bonnes affaires
L’expression « trop beau pour être vrai » est particulièrement valable lorsqu’il s’agit de décoration ou meubles vintages. Une pièce de designer vaut un certain prix à l’achat, et c’est l’un des rares secteurs où le temps fait prendre de la valeur. C’est logique : plus les années passent, et plus la rareté augmente, même lorsque l’objet est toujours produit. Une édition des années 60 peut valoir plus cher qu’une édition actuelle, pour un même modèle.
Méfiez-vous donc des trop bonnes affaires… C’est possible, mais rare.
A l’inverse, ce n’est pas parce qu’on vous assure que « tel objet vaut 20 000 euros » qu’il les vaut vraiment. Les brocanteurs peuvent bien mettre le prix qu’ils souhaitent. Cela ne veut pas dire qu’il se vendra à ce prix-là. Renseignez vous donc sur le prix des pièces similaires déjà vendues. Dans quel état étaient-elles ? A quel prix sont-elles vraiment parties ?
Ne pas hésiter à poser des questions au vendeur
N’hésitez pas à questionner le vendeur, notamment s’il s’agit d’un particulier, sur l’origine de la pièce : où l’a-t-il achetée ? En quelle année ? A quel prix environ ? Faites vos recherches de votre côté et vérifiez si cela concorde. Par exemple, certains meubles ou objets ont été éditées dans certaines couleurs… à partir d’une certaine date. Si le vert n’a été lancé qu’en 1990, mais que le vendeur assure que sa lampe verte a été achetée en 1960, c’est pour le moins louche.
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Voilà, vous savez maintenant tout pour reconnaître une pièce de designer en allant chiner !