Monoprix x Prisunic : pourquoi on attend avec impatience ce pop-up déco ?
La marque Monoprix révèle une nouvelle « collaboration » déco avec Prisunic, une enseigne qu’elle avait rachetée à la veille des années 2000. Au programme : luminaires, objets déco et petit mobilier, édité ou réédité d’après les dessins de designers phares des seventies.
Monoprix et Prisunic, une histoire de longue date
Prisunic avait été rachetée en octobre 1997 par l’enseigne Monoprix, ou plus précisément par un consortium composé par « Monop' » et Casino. Le prix : 1,6 milliard de francs.
A l’époque, ce rapprochement n’avait pas surpris, même si certains observateurs imaginaient plutôt Prisunic racheter Monoprix… S’ils étaient concurrents directs, les deux magasins devaient, pour survivre face à la concurrence grandissante des supermarchés et hypermarchés, s’allier pour mieux régner.
Ce n’est pas la première fois que le nom de Prisunic est remis sur le devant de la scène par Monoprix. En 2021 et 2022, le Musée des Arts Décoratifs de Paris avait consacré une exposition sur le « design pour tous » porté par Prisunic, puis son acheteur. Plusieurs pièces avaient été designées, éditées et vendues, comme de jolis fauteuils à piétements tubulaires en acier.
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Le pop-up Monoprix x Prisunic : dates et designers
Pour ce grand retour, Monoprix mise sur un pop-up, qui sera ouvert du 8 au 17 décembre, à Paris. Les collections capsules déco éditées à l’occasion seront également en vente sur le site web de Monoprix, dès le 7, et dans les boutiques de la marque, dès le 8.
On y retrouvera des rééditions de pièces imaginées à la fin des années 60 et au début des années 70, époque à laquelle Prisunic entendait « mettre à la disposition du grand public des meubles véritablement contemporains à des prix accessibles », ou proposer « le beau au prix du laid. » Tout un programme… qui rencontra un certain succès. Le « style Prisu » s’imposa à l’époque et participa au mouvement de démocratisation du design.
Plusieurs designers très connus et reconnus, séduits par la démarche, collaborèrent alors avec l’enseigne. Ce fut le cas de Gae Aulenti, l’inventrice de la mythique lampe Pipistrello, Jean-Pierre Garrault, Danielle Quarante, Marc Held, Terence Conran (le fondateur d’Habitat) ou encore Odile Mir.
Lampe, fauteuil… quelles pièces shopper dans cette collaboration déco ?
Les premiers aperçus du pop-up Monoprix x Prisunic dévoilent une sélection déco très seventies, mais néanmoins parfaitement moderne. Luminaires, petits meubles, arts de la table ou objets déco… il y en aura visiblement pour toutes les bourses.
Parmi les pièces qui nous font de l’oeil : la réédition d’une lampe signée Jean-Pierre Garrault et Henri Delord, avec sa base métallique et son globe lumineux, qui sera disponible au prix de 195 euros.
On trouvera aussi des luminaires et assises de la designeuse Odile Mir, à l’image de ce fauteuil design en édition limitée, proposé à 300 euros.
La lampe Odile Mir x LOMM Editions, ci-dessous, vaudra quant à elle 180 euros.
Enfin, on peut attendre un autre tapis avec un motif très pop et géométrique, de Jacques Tissinier, dessiné à l’origine en 1973, et remis au goût du jour par son propre fils, Stéphane Tissinier. Comptez 270 euros.
Ci-dessous, vous retrouverez les autres pièces attendues et leurs prix, à commencer par ce très beau fauteuil noir avec pieds tubulaires en métal argenté signé Studio Prisunic, affiché à 250 euros.
Pour les plus petits budgets, voici le mythique cabas orange Prisunic, pour 15 euros…
… ou cette poivrière, affichée à 7 euros seulement.
Côté tapis, ce modèle du designer Jean-Pierre Garrault, résolument années 70, sera à 370 euros. Rétro à souhait, et parfait pour un intérieur vintage et coloré !
Assorti au poivrier design présenté ci-dessus, voici un tabouret, classique de l’espace déco Monoprix, dans un joli coloris jaune vif. Son prix : 110 euros.
On termine enfin avec un porte-manteau en métal, rouge, très pop, pour 95 euros.